Pour une reconnection de Marseille à sa ressource en eau 

Marseille est une ville constituée, dans sa périphérie, de collines et de piémonts avec une infiltration des eaux plus importante qu'ailleurs. Et un bâti qui s'intensifie au fur et à mesure que l'on s'approche de son centre avec des surfaces imperméables pouvant aller de 70% à 98%. D'où des effets de ruissellement qui viennent amplifier les autres crises que connait Marseille comme nombre de villes à l'heure du réchauffement climatique. 

​

Pourtant, Marseille était une ville d'eau ; elle était appelée la ville des "1000 puits". Elle disposait également de trois cours d'eau : L'Huveaune, les Aygalades  et le Jarret, seuls subsistent aujourd'hui les deux premiers. Le développement économique de Marseille est liée par ailleurs au Canal de Provence.

Aujourd'hui, Marseille manque de place pour accueillir plus d'eau, ceux des ruisseaux qui, par intermittence, coulent dans les collines et les piémonts et qui viendraient alimenter la ville. Marseille est également une ville très chaude, car minérale. Avant la canicule, en 2017, la température était de 60°C au sol dans le quartier de Noailles. Elle pourrait atteindre 98°C si nous n'agissons pas rapidement. Il est dès lors urgent d'agir en prenant en compte la topographie du territoire marseillais tout en s'appuyant sur les fondamentaux à savoir le sol, le végétal et l'eau pour garantir l'habitabilité de cette ville méditerranéenne.

​

​

​

​